Heart of glass.

Le samedi 10 novembre, nous étions environ 30 personnes réunies au Musée de Verre pour voir le film de Jérôme de Gerlache, un long-métrage sur la vie et les œuvres de l'artiste Jérémy Maxwell Wintrebert, dans le cadre du mois du film documentaire.
« Heart of Glass » est un voyage, non seulement sur les routes d'Europe et des Etats-Unis, mais aussi à travers la vie, souvent marquée et dramatique, de ce jeune artiste. Né à Paris, élevé en Afrique de l'Ouest, Jeremy Maxwell Wintrebert passe aujourd'hui sa vie entre les Etats-Unis et Paris, où il a ouvert son propre studio en 2015. Cette diversité d'influences permet de mieux comprendre l'étonnante production de cet artiste hors du commun, qui a à cœur d'allier processus créatifs et métiers d'art.
La maman de Jérémy, une américaine, s'est suicidée quand il était encore jeune, son papa est décédé peu de temps après, et on l'a mis dans un avion partant de son Afrique natale vers les Etats-Unis où il a été adopté par sa tante qu'il ne connaissait pas. Adolescent, il est devenu un « bad boy, » tombant dans les excès d'alcool et de drogues, jusqu'au moment où il tombe par hasard sur un cours de verre en fusion à l'université, et trouve sa voie.
Bizarrement l'artiste n'a jamais voulu visionner le film où avec beaucoup de candeur et pudeur, il se dévoile.
La projection de « Heart of Glass » a été suivie d'une séance de questions et réponses entre l'assistance, Jérémy et Jérôme.